Kitten
Nombre de messages : 14575 Age : 30 Localisation : Dramate dans son cercueil. Emploi/loisirs : Lycéen - Faire des lyp sinc & Me faire des nouilles au Kimchi. Humeur : Lunatic Date d'inscription : 24/08/2008
| Sujet: USA : Le succès mondial de la K-pop par le New York Times Mar 13 Mar - 1:10 | |
| Bon.. J'ai pas tout lu parce que voilà... xD - Citation :
Le célèbre journal New York Times a publié un article sur les secrets de la popularité de la K-pop dans le monde.
En effet, le 5 mars le journal new-yorkais se penchait sur le phénomène de la pop-coréenne sous le titre de « Bringing K-pop To The West » en parlant comment la K-pop s’est propagée à travers le monde. Soompi France vous propose dans sa quasi-intégralité les explications du journal.
« La K-pop est un brise-glace pour les étrangers », a déclaré Tara Louise, 19 ans, une chanteuse de Los Angeles auditionnée et sélectionnée lors du K-Pop World Festival qui s’est déroulé à Changwon en décembre dernier. Elle ajoute : « On accorde beaucoup d’affinité envers les célébrités coréennes et la culture coréenne. »
« Pour les Sud-Coréens, ce festival fut le premier de son genre, confirmant la propagation de la K-pop dans le monde qui s’est propagé d’abord vers l’Asie et plus récemment vers l’Europe, le Moyen-Orient et les deux Amériques (Nord/Sud) avec pour outil principal la large utilisation des médias sociaux » explique le journal.
Dans l’article, il explique aussi : « Quand les 2NE1, Super Junior et SHINee font des concerts en Europe et aux Etats-Unis, les tickets se vendent en quelques minutes et les fans s’organisent, à travers Twitter et Facebook, pour faire des flashmob pour en demander encore plus comme ça était le cas à Paris en mai [2011]».
La K-pop fait partie d’une tendance plus générale connue sous le nom « vague coréenne » et appelé « Hallyu » en coréen. Les Taïwanais ont été parmi les premiers à remarquer l’invasion des feuilletons coréens dans leur programmation de télévision dès les années 1990 et a donné au phénomène son nom. Jusque-là, le terme a fait allusion aux vents froids qui soufflent vers le bas de la péninsule coréenne.
La vague coréenne a longtemps conquis l‘Asie, mais avant la prolifération des réseaux sociaux mondiaux, les tentatives des stars de la K-pop à pénétrer les marchés occidentaux, y compris les États-Unis, avaient largement échoué.
Mais maintenant avec l’avènement de YouTube, Facebook et Twitter, cela rend plus facile l’insertion de laK-pop pour atteindre un public plus large en Occident, et les fans se tournent vers les mêmes outils que sont les réseaux sociaux pour proclamer leur dévouement.
Les représentations de la pop-coréenne comme celle de T-ARA « Roly-Poly, Wonder Girls « Nobody » et Super Junior « Sorry Sorry » ont des refrains addictifs souvent entrecoupées d’anglais et des pas de dance synchronisés qui sont devenus un vrai engouement en Asie, de l’école primaire chez les enfants aux soldats dans les casernes militaires et même des détenues dans les cours de prisons imitant ces mêmes danses.
Le succès naissant de la K-pop en occident découle des enseignements tirés de l’industrie musicale coréenne concernant son marché local.
La Corée devient donc l’un des pays les plus branchés du monde, etla piraterie numérique a dévasté sa scène musicale, les ventes d’albums ont chuté de 70,7% entre 2000 et 2007 selon la très sérieuse association de l’industrie musicale, la IFPI(International Federation of the Phonographic Industry).
Ainsi les agences coréennes se sont consacrées beaucoup plus au numérique et aux tournées. Comme l’utilisation des réseaux sociaux s’est répandue partout dans les dernières années, les groupes de K-pop ont commencé à obtenir plus d’intérêt de la part de l’Ouest.
« Merci à Twitter, Facebook et YouTube,Jay Parkn’est pas seulement un artiste mais aussi son propre agent de relations publiques, président de son fanclub et réseau TV »,a déclaré Bernie Cho, président de DFSB Kollective, un distributeur de musique numérique et d’image de marque basée à Séoul qui s’occupe aussi de la musique de M. Park.« Il a court-circuité les sentinelles des médias traditionnels au niveau local et depuis fait son propre chemin au niveau mondial sur les charts musicaux étrangers via les médias sociaux. »
Les médias sociaux ont aussi un facteur « coup de chance » pour ces groupes a déclaré Marine Vidal, journaliste et musicienne française, qui aime tellement la culture pop-coréenne qu’elle a déménagé à Séoul l’année dernière.
L’article indique également qu’outre les médias sociaux, la puissance du genre se fait également à travers des paroles qui sont faciles à mémoriser ainsi que le travail acharné et talent des membres des différents groupes, en citant en exemple les Nines Muses.
Malgré les tentatives passées pour mettre l’accent sur le sex-appeal de stars de Kpop comme BoA et Rain, l’expérience a tourné court aux Etats-Unis. Les sociétés de divertissement coréennes ont aussi appris de leurs erreurs sur le marché musical en étant plus réceptif également pour conquérir un nouveau public à l’étranger - les pré(et)adolescents.
Cette année, par exemple, les Wonder Girls ont fait un téléfilm américain pour la chaîne câblée TeenNick. Les Wonder Girls, comme les autres groupes de filles sont sportives et sexy, mais leurs tenues ainsi que les paroles des chansons restent bien largement confinés aux limites de l’amour romantique, chaste et nostalgique.
Le New York Times rapporte que les entraînements sont intensifs en passant par un programme spécifique de formation où les filles s’entrainent de 10 à 12h par jours, sept jours sur sept lors des dernières années d’apprentissages. « Elles s’entrainent durement à la synchronisation de leurs chorégraphies afin de pouvoir performer d’une manière très précise, qu’on peut retrouver dans la marche de l’oie militaire Nord-Coréenne mais avec un sentiment contagieux de bonheur ».
Morgan Rey travaille avec des labels coréens depuis 2007 et elle une consultante spécialiste de la musique. Elle affirme que la K-pop n’a pas encore fait une impression durable sur de nombreux américains : « Pas tout le monde est convaincu que la K-pop à l’endurance suffisance pour s’imposer aux Etats-Unis. Les apparitions sur Mr. Letterman’s show ou le chart Billboard K-pop ont très peu d’importance ici. ».
M. Carey a contribué à propulser un artiste coréen reggae, Skull, en l’imposant No.3 sur le chart R&B Singles en 2007 en restant loin des évènements à thèmes asiatiques et d’essayer de construire sa base de fans à partir des racines du genre musical, avant que le chanteur ne quitte les Etats-Unis afin d’accomplir son service militaire obligatoire en Corée. M. Carey a déclaré que les labels de la musique coréenne « ignorent les réalités du marché américain. »
Il a également commenté : « Le chemin de la culture pro-américaine passe aussi par la mode et le cinéma ». Même s’il avoue que certains labels ont des étiquettes plus intelligentes sur le marché des États-Unis. Il a salué le travail de Rain (Bi) qui, selon lui, a ajouté un coté plus incisif à son image publique en étant la vedette du film hollywoodien « Ninja Assassin » et « Speed Racer» ainsi que les Wonder Girls avec TeenNick comme des brillants exemples pour soutenir sa théorie.
Pourtant, même tout en étant avertis des aléas d’une carrière et des limites des médias sociaux et du marketing, il reste encore des valeurs – le travail acharné et le talent ont encore de l’importance. Le journal explique qu’en Corée du Sud, les compagnies « Star-management » sélectionnent et forment des adolescentes et chanteuses en herbe et les logent ensemble dans un dortoir.
Avec le marché international à l’esprit, les agences ont besoin de stagiaires apprenant une langue étrangère, et elles n’hésitent pas à embaucher des compositeurs et les stylistes étrangers.
« C’est manufacturé avec une planification minutieuse », a déclaré Lee Hark-joon, un directeur de l’équipe multimédia du journal sud-coréen Chosun Ilbo, qui a suivi le groupe de filles Nine Muses pendant un an pour faire un documentaire sur la conception d’un groupe de K-pop. « Elles s’entraînent comme des androïdes, interdites de rencontre au cours de leur période de formation. »
Le journal souligne aussi : « La concurrence féroce entre les membres du groupe, car ils/elles peuvent être remplacées si cela ne fonctionne pas correctement. Il y a aussi une forte envie entre-elles d’être la leader pour être à la tête de la formation lors des prestations. » Pendant la formation ou même dans une carrière déjà lancée, si un(e) membre est à la traîne ou abandonne, un remplacement est effectué. Individuellement les membres d’un groupe développent leurs propres spécialités, certain(e)s mettent en lumière leur beauté d’adolescent(e)s et d’autres leurs talents de danse, ils/elles ont leurs propres clubs de fans. Mais elles restent farouchement en concurrence pour devenir la future «leader», qui dansera à la tête de la formation et représentera donc son groupe.
Pour Moon HyunA et ses autres collègues de Nine Muses, gérées par Star Empire Entertainment à Séoul, la formation et l’entrainement commençaient à 13 heures précise chaque jour. Les demoiselles donnaient toutes leurs forces à l’écoute de la musique qui résonnait comme un tambour dans leurs oreilles de 10 à 12h par jour, 7 jours par semaine et cela pendant 4 ans avant que le groupe ne fasse ses débuts officiels en 2010.
Moon HyunA, 24 ans, continue: « C’est entrainement, entrainement et toujours plus d’entrainement », elle qui a travaillé comme une modèle et chanteuse avant de rejoindre le groupe.
Une envie de devenir une puissance mondiale exportatrice, le pays a toujours eu un sentiment irrité concernant ses limites d’exportations culturelles, maintenant il prouve au monde occidental qu’il est plus qu’un fabricant de voitures Hyundai et de téléphones cellulaires Samsung.
Andrew Kang, un des directeurs de Star Empire conclu ce long article en déclarant : « La K-pop est devenue la touche coréenne qui tue ».
Source : New York Times
Parenthèse Soompi France :
Les plus optimistes pensent que seule la K-pop peut bousculer l’hégémonie américaine dans l’Entertainment mondial. En effet, c’est la seule musique non-standardisé (UK, US) qui arrive à se propager naturellement dans le monde entier sans distinctions de couleurs, de religion et de barrière linguistique alors que l’anglais est l’atout majeur, voir indispensable pour se faire connaitre mondialement.
La K-pop devra-t-elle changer ce qui fait son charme (sa langue) pour séduire le monde occidental ? Les fans de la première heure vous diront assurément que non, ça serait un sacrilège. Certains personnes diront que cela peut-être un mal pour un bien ne serait-ce pour bien faire figurer un ou deux albums au niveau planétaire et faire bien connaitre le groupe tout en gardant des activités musicales coréennes et japonaises.
Rassurons-nous cela ne veut pas forcément dire qu’un groupe produira que des titres en anglais, ça serait purement suicidaire car le principal marché de la pop-coréenne est l’Asie où l’on préfère largement écouter ces même artistes K-pop chantant en coréen, en japonais ou encore en chinois lors des tournées.
Certains analystes, spécialistes ou même médias internationaux n’hésitent pas à employer des termes forts en parlant d’une future « guerre culturelle » dans le domaine de la musique, du cinéma et des séries à l’eau de rose entre les US et la Corée.
Beaucoup de gens observent la musique coréenne en tant que le meilleur genre alternatif à l’hégémonie américaine, grâce à sa propagation globale. On pourrait rajouter un autre pavé que ce qui « marche » et qui n’est pas local suscite toujours l’envie, la jalousie et parfois le dénigrement extrême alors que pour la question américaine le problème se pose très peu. Peut-être car elle se retrouve dans une position un peu plus légitime sur certains genres musicaux et aussi considéré comme le berceau de beaucoup de style. Mais la Corée avec la K-pop n’a t-elle pas créée son propre genre ?
Certains pays voisins se plaignent également que leurs propres marchés musicaux commencent a être étouffé par la K-pop (Thaïlande, Japon, Taiwan, etc) et que ça irait bien mieux sans cette « mode » car selon eux, elle empêche ou met en difficulté l’épanouissement et création artistique locale, surtout en Asie. La question ne se posait pas quand ces mêmes pays étaient et sont submergés par la musique anglophone mais peut-être parce que tout simplement elle s’est faite étape par étape en quelques décennie, alors que la K-pop arrive très rapidement en imposant son genre en une seule décennie en Asie.
Pour avoir un début de réponse, il faudra encore attendre une décennie pour voir si le genre crée par la musique coréenne est durable mais on peut déjà se poser la question si cette ascension n’est-elle pas trop rapide pour éviter ce genre de problème…
D’autres fans plus optimistes se mettent déjà à rêver que si la K-pop fait vaciller la puissance et la suprématie musicale et culturelle américaine*, ne serait-ce que d’un demi-mètre, cela serait déjà un exploit et une fierté immense venant de ce petit pays de 100 000km2 (2 fois la région Rhône-Alpes) appelé Corée du Sud.
*Le journal n’a pas mentionné les succès aux MTV EMA et IGGY des BIGBANG et 2NE1 ainsi que d’autres évènments significatifs.
Que pensez-vous de l’article du NYT ? | |
|
Bunny Admin
Nombre de messages : 10882 Age : 34 Localisation : Eden Emploi/loisirs : Admin (ben quoi v_v travail à plein temps)Dormir,manger,,karaoké,PS,DDR...embêter la vieille Biquette Vanouhskette Mamikette Ukrainienne,lire,danser, rigoler avec Mamie Kyky et KitKat Canard Humeur : cynique,sadique...ironique Date d'inscription : 18/08/2008
| Sujet: Re: USA : Le succès mondial de la K-pop par le New York Times Mer 14 Mar - 2:14 | |
| J'ai pas tout lu non plus mais si les groupes KPOP veulent vraiment être célèbres ils devraient songer à être moins racistes aussi -___- | |
|